Apéro

Les chevauchées artistiques du dimanche nous emmènent au théâtre. Pour s'échapper de la monotonie actuelle mais aussi des débats imbéciles.

L'essayiste Salomé Berlioux signe une entrée remarquable en littérature avec "La peau des pêches", texte solaire sur une perte. Un livre bouleversant et émouvant.

C'est l'histoire d'un petit pays. Un petit pays abandonné par les grandes puissances où un génocide eut lieu. Des événements que la littérature nous a en premier permis d'appréhender.

Dans un roman noir d'une belle intensité, Gwenaël Bulteau nous plonge dans le Lyon et la France de 1900 où la République était un combat. Puissant.

Comment l'art et le printemps sont cousins. Ils nous permettent de tirer de la vie issue de la mort. Espérer encore. Notre édito de la semaine.

Delphine Horvilleur revient avec un essai superbe, plein d'humanité, dans lequel elle raconte son rôle de rabbin dans l'accompagnement des morts et donc des vivants. Indispensable.

Et si Robert Badinter était une source d'inspiration pour aujourd'hui, et surtout pour demain, avec son humanité joyeuse, sa nuance radicale et son appétit de vie.

Avec "un si petit monde", Jean-Philippe Blondel est de retour avec un roman fort, intense, plein d'humanité, d'humour et de beauté. On adore !

Soeurs d'armes. L'homme est une soeur comme les autres. La femme est un frère comme les autres. Je suis une soeur comme les autres.

Avec lunch-box, la romancière Emilie de Turckheim signe un roman kaléidoscopique puissant et bouleversant. Humain, profondément humain. Une réussite.