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JB.Andréa : “L’écrivain doit émerveiller le monde”

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Au milieu d'une rentrée littéraire, il y a toujours un moment où en parcourant les pages d'un livre, l'inattendu survient. Ce fut le cas avec ce premier roman "Ma reine", signé Jean-Baptiste Andrea et paru chez L'Iconoclaste. Véritable conte philosophique, ode à la différence, l'action se déroule en 1965, en Provence. Shell, petit garçon différent, perçu par les autres comme idiot, se lie d'amitié avec Viviane qui devient sa reine. Andrea signe un très joli premier roman qui reste longtemps en tête et qui donne le sourire. Rencontre, en marge du forum Fnac Livres, avec un auteur qui va compter dans les prochaines années.

Question traditionnelle d'Ernest, comment pitchez-vous votre roman. En deux phrases ?

Jean-Baptiste Andréa : C’est l’histoire d’une amitié entre deux enfants, sur un plateau perdu de Haute-Provence, l’été 1965. Shell, le héros, est un garçon considéré comme l’idiot du village par tous, y compris sa propre famille. Redoutant d’être placé dans un institut spécialisé, il fait une fugue et rencontre une petite parisienne en vacances. Cette dernière, Viviane, lui annonce qu’elle est dorénavant Sa Reine, et qu’il devra la servir fidèlement.

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L'enfance est l'un des thèmes de ce roman. Pourquoi avoir eu envie d'écrire sur cette période de nos vies  ?

Je crois que tout artiste est un gamin. L'enfance est la période la plus créative de nos vies. L'enfance est la période du jeu. Avec ce livre j'ai eu envie de continuer à jouer. De plus, se placer à hauteur d'enfant était aussi un moyen de rendre mon imagination encore plus créative et de ne pas me fixer de limites dans le récit. De plus l'un de mes livres favoris est "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee". A son niveau, Ma reine est une forme d'hommage à cela. Mais aussi une façon de dire qu'en changeant de regard, de focale, le monde peut devenir brillant et fascinant.