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Womanizer, j’écris ton nom

Gwen Mamanoleas SmreHMSw X0 Unsplash

L'Iconopop a été fondée par Alexandre Bord (le créateur de Mort à la poésie, ici sur Ernest) et par la poétesse Cécile Coulon. Leur idée : réinventer les formes et la poésie. Ancrer celle-ci dans aujourd'hui. Régulièrement dans les poèmes du dimanche dans l'Ernestine nous vous livrons quelques extraits de poèmes magnifiques contenus dans les ouvrages de la collection. Cette semaine a paru - outre le recueil du musicien Dominique A- un poème audacieux. Il s'intitule "Womanizer" (oui WomanizerCouvsitecomme le sextoy célèbre) et est signé Baptiste Pizzinat.

Dans ce poème, il est question de masturbation, de sexualité, d'amour, de réinvention de nos sensualités, de beauté, de cris, de douceur, d'ardeur, de plaisir, de tendresse, et d'une vague qui emporte. Dans "Womanizer", Pizzinat raconte comment sa compagne lui a raconté qu'un jour elle s'était procuré ce sextoy créé par deux septuagénaires allemands en recherche du plaisir. Comme un déclic ce jouet devient un outil de réinvention des formes de leur plaisir, une oreille pour dire et raconter le plaisir. Une oreille pour être à l'écoute de la sensualité de l'autre. Le plaisir est une musique et tous les instruments sont bons à prendre semble dire le poème. Difficile de lui donner tort.