Dans un roman polyphonique et d'une force rare l'autrice israélienne, Zeruya Shalev, raconte deux femmes puissantes, interroge les origines et son pays tout en rendant son propos universel. Un roman très réussi.
Deux femmes. Rachel et Atara. Deux générations. Deux parties d’Israël. Rachel est âgée; elle approche les 90 ans. Elle se remémore sa jeunesse. Son amour, Mano. Et leur lutte pour libérer l’Etat hébreu de la domination des Anglais. Atara a 50 ans, elle est une femme dynamique. De celles qui vivent pleinement. De celles qui aiment. De celles qui doutent, aussi. Mariée à Alex, dans une famille recomposée, elle se demande si leur amour est toujours identique à celui qu’il ressentait l’un pour l’autre. Elle cherche aussi pourquoi son père le professeur Rubin qui vient de mourir lui a tenu des propos confus sur ses origines, et sur son prénom, Atara. Elle part donc en quête. Et, dans cette quête, elle va trouver Rachel. Les deux femmes se parlent comme dans un miroir. L’une raconte l’autre et inversement.
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