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Touché – coulé !

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Adepte du pas de côté, Frédéric Potier ne nous parle pas cette semaine d'un essai remarquable, mais d'un thriller qui fait réfléchir. Et si la fiction était la continuation de la politique par d'autres moyens ?

Cette chronique est consacrée pour la première fois à un genre littéraire trop méprisé, le thriller. Alors que le polar a fini par gagner ses lettres de noblesse, j'en veux pour preuve l'arrivée de Georges Simenon dans la Pléiade, le thriller reste considéré par les critiques français comme un genre douteux à classer entre les romans de gare et les superproductions hollywoodiennes. Pourtant, sur le plan littéraire, le thriller demande une réelle maîtrise d'écriture. Il s'agit en effet rien de moins que de tenir en haleine le lecteur par des tensions et des rebondissements savamment placées dans l'intrigue. Tout l'intérêt du thriller réside donc dans la dynamique, dans les engrenages, dans les escales narratives ou émotionnelles. Et le public suit. Relevons avec admiration et une pointe de jalousie que Dan Brown, maître incontesté du thriller ésotérique (Da Vinci Code, Anges et Démons etc), a vendu plus de 200 millions de livres... je vous laisse imaginer le montant des droits d'auteur !