Pour attaquer les premières fraîcheurs de l'automne, rien de tel que les chroniques sensuelles de la rubrique Petit Cochon d'Ernest. En route pour une danse sensuelle automnale.
L'Orage - Toutes les femmes s'appellent Marie - Régine Desforges
L’amour passionnel, l’amour dévastateur. La folie du deuil. L’audace et l’indécence d’une veuve en pleine fleur de l’âge. C’est ce que m’a offert Régine Desforges dans ce court, très (trop ?) court, roman.
« Je reviens de ton enterrement. Il fait beau. Il fait beau comme tu aimes, avec un vent léger qui fait chanter les peupliers. Je t’aime. » Tout est posé en quelques phrases. Le malheur de Marie, amoureuse et prête à nier la mort et l’abandon. Son journal est un bijou d’indécence. Une œuvre en toute obscénité, comme la mort elle-même, que la plume acérée de l’auteur dépeint avec force. C’est aussi excitant que sinistre. Il n’y a rien de romantique dans les mots de Marie, de la pornographie et de l’insanité seulement. L’héroïne décide de faire revivre son mari à travers sa perversité enfouie auprès d’hommes inconnus. Des hommes débordant de luxure prêts à tout pour assouvir leur désir, le mien avec. Je ressens sa frustration, un peu celle de son mari à l’époque où Marie ne lui cédait rien, et j’explore avec elle toutes ces tentations libidineuses.
A dévorer entre le canapé et le lit, en plaisir.
Rattraper le temps perdu, le faire fructifier ou mourir avilie de sueur et de sperme comme elle pourrait le dire, je l’escorte. J’aime la noirceur du récit et la violence des scènes. L’équilibre entre vulgarité et érotisme est parfait.
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