Le premier semestre 2018 nous a offert son lot de rééditions et de nouveautés en littérature de l’imaginaire et nous vous proposons de retrouver une petite sélection pour vos valises…De quoi nourrir l’imaginaire des vacances.
Les chaleurs estivales nous rappellent sans cesse que nous vivons une période de modifications climatiques d’importance alors… alors regardons du côté des dystopies et du post-apocalyptique !
Le travail du furet de Jean-Pierre Andrevon
Réédité par les Indés de l’imaginaire (ActuSF, Mnémos, Les moutons électriques) dans la collection Hélios (format « poche »), cet ouvrage de Jean-Pierre Andrevon est une petite perle dystopique où des agents du gouvernement, face à la surpopulation mondiale, doivent éliminer 400 000 personnes par an. Au hasard ? Paraîtrait-il… mais si cela n’était finalement pas le cas ?
Par la mer et les nuages de Laurent Whale
Le dernier roman de Laurent Whale, paru aux éditions Critic, est une épopée post-apocalyptique, un grand récit d’aventure. Dans un monde en plein refroidissement, où des dissensions entre communautés sont fréquentes, certains préfèrent partir en mer et chercher une nouvelle terre. Ce sont ces derniers que nous allons suivre. Si vous avez aimé Waterworld, ne le lisez pas… et si vous avez détesté, jetez-vous sur ce roman.
Amatka de Karin Tidbeck
Karin Tidbeck est une autrice suédoise qui revient ici avec un roman publié par la Volte et traduit par luvan (dont nous avons parlé ici). Un univers gelé et une colonie sans soleil bien décidée à vivre un modèle égalitaire envers et contre tous et surtout… contre les communautés extérieures. Dystopie et post-apocalyptique se marient dans un récit original, à découvrir.
Ce roman vient d’être nommé pour le Prix Utopiales 2018.
Trois romans très différents et pourtant si indispensables aux chaleurs de l’été. Bonnes lectures et bonnes vacances !
[mise à jour 27/07/2018] : nomination du roman Amatka de Karin Tidbeck.