Salut à vous,
Poursuivons notre mois consacré aux poètes russes avec Nikolaï Oleïnikov, beaucoup moins connu que ses prédécesseurs. Pour cause, il n’a publié que trois poèmes de son vivant, rapidement rattrapés par la censure.
La poésie assassinée, mais la poésie éternelle
Arrêté, torturé, fusillé en 1937, Nikolaï Oleïnikov aurait pu disparaître des radars, mais sa poésie lui a survécu, elle a circulé sous les manteaux, et a été réhabilitée des décennies plus tard. Gallimard (collection “Du monde entier“) a publié en 2016 la première anthologie française de ses écrits sous le titre Un poète fusillé – Vers choisis, une édition bilingue avec la traduction de Anne de Pouvourville.
À bientôt.