Imaginez qu’un matin à 47 ans en prenant le TER de 6h41 entre Troyes et Paris vous vous asseyez à côté de Céline, l’une de vos histoires d’amour morte avant d’être véritablement née. C’est le pitch de “6h41”, subtil roman de Jean-Philippe Blondel. Les anciens amants se reconnaissent. Vont-ils se parler ? En attendant, chacun se remémore. Blondel nous plonge dans la psyché de Philippe puis de Céline. Change les regards et les angles de vue. Au final, ces monologues intérieurs sont l’occasion d’une introspection et d’une réflexion sur la vie.
Avec 6h41, comme avec tous ses autres romans, Blondel démontre qu’il est le Monet littéraire de nos vies. Le peintre intimiste des interrogations humaines. Ici, il s’attarde sur le couple et les choix de vie. Superbement. Blondel est un impressionniste de l’intime, de nos vies et de nos questionnements humains. Un auteur à lire d’urgence !
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