Cette semaine, Frédéric Potier nous parle de déclin, de grandeur, de réaction mais surtout d'ambition pour la France. Vivifiant.
Chères ernestiennes et ernestiens,
Commençons cette chronique par saluer un ouvrage que l'on n'attendait plus. "Entre déclin et grandeur. Regards des Français sur leur pays" un essai qui, en pleine campagne présidentielle, vient nous dire que la France peut être belle et ambitieuse sans se prendre pour le nombril du monde. Enfin ! Alléluia ! Grâce soit rendue à Thierry Keller et Arnaud Zegierman, et aux éditions de l'Aube, d'avoir remis les pendules à l'heure et replacé notre petit hexagone (avec ses outre-mer) de 70 millions d'habitants à sa juste place.
Car dans notre pays, il existe une tradition historique bien ancrée (dont Zemmour est la métastase) qui voudrait que la France ne serait rien si elle n'était pas la meilleure ou la plus admirée des Nations. Nos amis allemands se moquent d'ailleurs gentiment de nous en nous attribuant le sobriquet de "La Grande Nation" ("Die Grosse Nation"), l'expression devant être entendue comme la grenouille de la fable de La Fontaine...
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