Réfléchir de manière littéraire au monde qui nous entoure c'est à la fois se demander ce que veut dire ce rêve commun d'une victoire en Coupe du monde, mais c'est aussi regarder le réel et faire le tri. En écrivain. C'est ce que fait notre chroniqueur Pierre-Louis Basse dans ce texte sur la victoire des Bleus en Coupe du monde. D.M.
J’entends déjà les commentaires en forme de ricanement ; les silences appuyés : « jamais content ! » Et gna gna gna …
Qu’y faire ? J’étais en bleu, jusqu’au coup de sifflet final, anxieux même pour cette joyeuse bande de pirates dont le football fut tout de même laborieux, et même craintif ce 15 juillet 2018.
J’aurais aimé quelques vagues dignes de la côte Basque quand la mer se démonte à n’en plus finir. C’est le football me direz-vous. Posséder et jouer n’est pas forcément marquer. Et puis… Le coup de sifflet final… Vous avez observé le regard goguenard de Vladimir, découvrant la danse de notre Président ? Un sourire à peine pincé, qui en rajoutait dans le regard Eurasien et les pommettes saillantes, hautes et roses, comme les pommettes d’une matriochka, que les touristes et journalistes ne manqueront pas de glisser dans leurs bagages… Vladimir Vladimirovitch est incorrigible. Il abandonne une larme, les soirs de match de Hockey, quand son pays enchante la glace, mais joue au débraillé quand l’Europe du football se retrouve en finale de coupe du monde. Serait-ce que cette équipe de France ne ressemble pas – loin s’en faut-, à la sienne d’équipe, cette Russie orthodoxe, chrétienne et blanche qui fut tout près de se qualifier pour les demi-finales ?
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