
Seyhmus Dagtekin – La langue mordue – Écrits des Forges / Le Castor Astral 2005
Salut à tous,
Le poète dont je vous parle cette semaine s’appelle Seyhmus Dagtekin. J’ai découvert son travail en 2016 quand est paru son recueil À l’ouest des ombres (dont j’ai fait une lecture dans la seconde Ripaille d’Ernest).
Par la suite, je me suis imprégné de tous ses livres précédents et y ai trouvé un compagnon de route. La langue mordue, paru en 2005 en coédition Écrits des Forges – Le Castor Astral, m’a spécialement interpellé. “C’est lorsque tu te trouves de face que ton mystère s’installe comme la transfiguration de tes yeux sur mon visage dépeuplé.”
La poésie comme manière d’être au monde
Il serait réducteur de résumer la poésie de Seyhmus Dagtekin à une poésie du déracinement (né dans un village kurde en 1964, il vit à Paris depuis 1987) même si cette thématique est éminemment présente. Il y a dans ses textes une volonté d’aller chercher ce que peut la langue, le langage, et de l’affronter dans un corps-à-corps perpétuel. Et surtout, et avant toute chose, la poésie comme manière d’être au monde et tenter de rendre celui-ci meilleur par la force des mots et du partage.
[…] il est écrit par Seyhmus Dagtekin (dont je vous ai déjà parlé dans la deuxième chronique, ici, ainsi que dans la Ripaille littéraire, ici) et est publié au Castor […]