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Un suicide collectif attachant et drôle

Pablo Garcia Saldana 27622

Régulièrement, les Ernestiens et les Ernestiennes partagent leurs coups de cœur du moment ou le livre qui leur a fait aimer la lecture ou ce qu’ils veulent au fond. Ernest c’est aussi et surtout eux. Un mot d’ordre : de la passion libre.
Aujourd’hui, c’est Georges Richardot qui a envoyé cette belle chronique du livre de Arto Paasilinna  : Petits suicides entre amis, éditions Folio. Georges est particulièrement sensible à l’écriture simple et efficace, mais aussi à la drôlerie du livre. A lire !

Petits Suicides Entre Amis 9782070458639 0Il est quelques auteurs précieux que je garde en réserve pour conforter un moral vacillant ou remédier à un vide, à des déceptions de lecture. Un de ces auteurs, romancier en l’occurrence, est finlandais. Il s’agit d’Arto Paasilinna, dont plusieurs livres ont été traduits dans notre langue, “Le lièvre de Vatanen” l’ayant révélé au public français.La qualité est toujours au rendez–vous.

Un livre rond, picaresque et truculent

C’est d’une écriture simple, efficace, d’un intérêt soutenu autour de thèmes attachants, parfois particulièrement originaux, comme les tribulations, très cinématographiques, de ce groupe ayant affrété un autocar en vue d’un suicide collectif. Rond, picaresque, truculent, chaleureux, grinçant, parfois un peu coquin, toujours profondément humain. L’exotisme est là, ces régions que l’auteur nous fait vivre, avec ses paysages, ses coutumes, ne nous étant guère familières. Mon coup de cœur, le voici donc  : “Petits suicides entre amis”. Il m’attend, je ne me presse pas, je l’ai déjà lu, je me réjouis de le reprendre. Très bientôt. Avec un sourire anticipé.

Par Georges Richardot

GRichardot

Étant un visuel, j’ai pris le pli de me présenter par des vignettes.
Tout au long de mon existence, il aura fallu des circonstances exceptionnelles pour que je laisse filer une journée sans tracer au moins quelques lignes. L’écriture approfondie commença vers les 15 ans, avec la poésie. Suivit le  théâtre, une passion dévorante. Une cascade de déceptions m’en détourna. Je m’orientai vers le roman. Raymond Queneau, que j’osai solliciter, m’y encouragea ; il fut également à l’origine de mes premières publications poétiques  (je m’étais ingénié à gâcher une proposition de recueil de  Pierre Seghers). Bref, au fil de ma vie active, plutôt accaparante dans l’ensemble, un cycle naturel s’étant installé, je fis se succéder les trois  disciplines. Ajoutons un coup de cœur pour Kafka, qui me lança, toutes affaires cessantes, dans un travail d’envergure, débouchant sur une compilation thématique des écrits intimes.
Difficile de s’intituler poète quand on écrit des romans, romancier alors que… cela m’inspira la première étiquette “UN QUIDAM SOUS ECRITURE”. La formule “fait” dilettante, mais, si, pour d’aucuns, elle comporte une connotation péjorative, je l’assume. Puis les circonstances m’amenèrent à  une retraite prématurée dans les Alpes–Maritimes (Je suis né dans un autre temps à Épinal, Vosges.). Une disponibilité ne faisant avec l’âge qu’accroître son territoire, l’appoint de cet outil magique qu’est l’informatique, les découvertes , les contacts et communications instantanés à distance qu’elle permet (preuve ici même), le travail rigoureux que je trouvai le temps et l’exigeante envie d’appliquer à des ouvrages souvent laissés dans un semi–achèvement firent qu’en 4 ans, en guise de “VENDANGES TARDIVES”, je publiai (exclusivement à compte d’éditeur, cela va de soi) 21 ouvrages, contre 8 dans ma vie antérieure.  Au demeurant, la liste n’est pas close, des contrats – touchons du bois !- mijotent. Dans quelques mois, vraisemblablement pourrai–je risquer, ne serait–ce qu’à usage interne et à titre transitoire, le label imagé “14-18”, augurant d’une victoire (ne serait–ce que vis–à–vis de moi-même), âprement négociée.
Et je continue à  griffonner, pianoter, et je poursuis de grands et beaux projets. Création, ténacité !

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