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Une BD pour transmettre la mémoire, vraiment ?

Robin WALTER

28 août 2020

Dans ce nouvel épisode de la genèse de son double album "KZ Dora" sur la déportation de son grand-père en Allemagne durant la seconde guerre mondiale, Robin Walter nous raconte comment il fut, un peu, difficile de faire passer l'idée que la BD pourrait être LE meilleur moyen de transmettre la mémoire. Encore, une fois, un épisode qui dit le détail de ce qu'il faut faire - toujours - pour aller au bout d'une idée et d'un projet.

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Robin WALTER

Auteur BD
C’est pour raconter des histoires à son petit frère que le jeune Robin réalise ses premiers dessins, découvrant ainsi les codes narratifs de la bande dessinée en réinventant les histoires de SanGoku, Captain Tsubasa ou Astérix. (Bien) plus tard, il réalise que la BD peut aussi s’adresser à un public plus âgé et qu’il peut alors raconter la déportation de son grand-père résistant (KZ Dora), exprimer sa passion pour le ballon rond (Prolongations) ou encore se plonger dans le passé des migrants portugais des années soixante (Maria et Salazar). Pour Ernest, Robin va nous emmener dans la gouttière, cet espace qui sépare deux cases juxtaposées. Et ainsi nous raconter tout ce qu’on ne voit pas dans l’album de bande dessinée, mais qui fait partie intégrante de sa vie d’Auteur BD.