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Le Festival de Chambéry ou l’incontournable envolée

Aris Sfakianakis 236839 Unsplash

Un festival littéraire est souvent un moment unique et rare. Joyeux et une occasion unique de rencontrer des auteurs que l’on aime et d’en découvrir de nouveaux. En route pour Chambéry.

Comment lier le destin – apriori – individuel de lecture au destin collectif de la littérature ? Le festival du premier roman de Chambéry qui démarre jeudi 24 mai tentera durant quatre jours de répondre à cette question. Cela avec une exigence de sélection entre les mains d’un collectif de lecteurs. L’objectif est simple : faire découvrir de nouvelles plumes choisies, en amont, par plus de 3200 lecteurs, de tout âge et profil, répartis en France et à l’étranger.

Un idéal de collaboration qui réunit plus d’une trentaine d’écrivains invités cette année et qui a su déceler depuis 1987 des auteurs comme Christine Angot, Michel Houellebecq ou encore Philippe Claudel (Thomas Hervé en parlait ici). Une porte d’entrée dans le milieu pour les littérateurs, une source incontournable pour les lecteurs : cette réunion institutionnelle de la Savoie est finalement un véritable réservoir de la littérature contemporaine. En somme, une joyeuse boum littéraire à laquelle il était logique qu’Ernest, le magazine indépendant, ami et amoureux des livres racontés simplement soit partenaire du festival.

ChamberyafficheAu programme du week-end ? Des ateliers d’écriture, de traduction et de lecture, des projections, des petits-déjeuners et apéros littéraires, des expositions, et une fameuse soirée le samedi car rappelons-le lire est une fête.

Des rencontres où les auteurs sont invités par des lecteurs, des collégiens, des lycéens et des élèves de primaire. Depuis sa création,  le festival de Chambéry crée du lien avec les lecteurs. Tous les lecteurs. En privilégiant une approche de la jeunesse littéraire tant du côté de la production que de son lectorat, ce festival du premier roman est une éblouissante rencontre engagée pour l’avenir.

Jeudi 24 en fin d’après-midi, une table ronde sera animée par David Medioni (fondateur et rédacteur en chef d’Ernest) autour de la question de l’art comme une source de vie avec Manuel Benguigui (Prix Goncourt du premier roman pour Un collectionneur allemand, Mercure de France, 2017) et Gaëlle Pingault (Il n’y a pas Internet au paradis, Éditions du Jasmin, 2017). Les visions esquissées dans ces romans seront mises en perspective du fait de la place que tient l’art dans nos vie jusqu’à nous sauver.

Des rencontres en VO auront également lieu, comme celle du vendredi avec l’écrivain britannique David Savill pour They are trying to break your heart, aux éditions Bloomsburry Publisging. C’est l’occasion de pratiquer votre anglais, votre italien ou votre allemand.

Une journée de réflexion sera organisée le jeudi autour du parcours d’un roman de nos jours en évoquant la place de la librairie indépendante, celle du roman lui-même et enfin de l’édition.

Vous pourrez retrouver Ernest autour d’un stand animé par ses membres. Le festival est partenaire de notre box Ernest lire, chaque box donnant un accès à la plateforme Alphalire.

L’ensemble du programme du festival est disponible ici : http://www.festivalpremierroman.com/ED30/fr.

Les auteurs lauréats de 2018 sont :

Jean-Baptiste Andrea, Ma Reine, L’iconoclaste
Jean-Baptiste Aubert, Onze ans, Christophe Lucquin
Pierre Benghozi, Loki 1942, Serge Safran
Manuel Benguigui, Un collectionneur allemand, Mercure de France
Olivier Chantraine, Un élément perturbateur, Gallimard
Lucie Desaubliaux, La nuit sera belle, Actes Sud
Jacky Durand, Marguerite, Carnet Nord
Emmanuelle Favier, Le courage qu’il faut aux rivières, Albin Michel
Catherine Gucher, Transcolorado, Gaïa
David Lopez, Fief, Seuil
Elie Maure, Cœur de Berlin, Les Allusifs (auteure québécoise)
Ludovic Ninet, La fille du van, Serge Safran
Gaëlle Pingault, Il n’y a pas Internet au paradis, Éditions du Jasmin
Sébastien Spitzer, Ces rêves qu’on piétine, L’Observatoire
David Zaoui, Je suis un tueur humaniste, Paul&Mike

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