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Calendrier de l’Avent #20 – La mémoire est une chienne indocile

Ernest Mag 20 Perlman Ernest

C’est avec les magistrales Ambiguïtés que nous avions découvert l’Australien Elliot Perlman. Situé en grande partie à New York, La mémoire est une chienne indocile reprend la même technique narrative – un kaléidoscope de voix et de destins – pour méditer sur la question de l’histoire, sur la manière dont elle se transmet et se dévoile de génération en génération grâce au travail de ceux qui en sont les gardiens. Adam Zignelik est professeur d’histoire, justement. Petit-fils d’exilés juifs – ses grands-parents ont fui les pogroms –, cet intellectuel épris de justice aborde la quarantaine en se demandant s’il ne va pas flancher. Diana, sa femme, est en train de le quitter et son poste à l’Université de Columbia est menacé, parce que ses recherches sont au point mort.

Alors qu’il s’enlise dans la dépression, un de ses amis lui tendra une perche inespérée en le chargeant d’enquêter sur un épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale: le rôle joué par les soldats noirs américains dans la lutte contre le nazisme et dans la libération des camps de la mort. La rencontre avec un autre personnage – un vieillard cloué sur son lit d’hôpital – va lui permettre d’enquêter sur la seconde guerre mondiale, mais pas seulement. Perlman tisse une gigantesque toile dans laquelle on retrouve l’ensemble des questionnements humains. Ce livre est une claque, une réussite totale. Un must read et un must have !

Une fresque magistrale

Une fresque étonnante et sublime sur la transmission, l’histoire, la culpabilité. J’ai été soufflé par la beauté de ce livre et de l’écriture de Perlman qui est littéralement envoutante et enveloppante. J’en avais parlé sur les Déblogueurs de la Griffe noire à l’époque de la sortie.

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